Il y a trente ans, en 1995, le CLEM organisait son 5e colloque à La Sauve-Majeure, durant deux week-ends, les 9 et 10, puis 16 et 17  septembre, sous la direction de Frédéric Boutoulle, Jean-François Duclot et Bernard Larrieu. Près d’une trentaine de communications furent
données, qui furent publiées l’année suivante en deux volumes.
Dans les années suivantes, à l’initiative de Jean-François Duclot, se tinrent des journées d’études, qui donnèrent lieu à la publication de deux plus petits volumes intitulés « Les Entretiens de La Sauve-Majeure » (I-2000 et II-2006). Depuis ces dates, l’abbaye de La Sauve-Majeure n’a plus été l’objet de recherches systématiques d’envergure.
Pour son 20e colloque – chiffre symbolique – le CLEM a choisi de revenir à La Sauve, trente ans après le colloque de 1995. Plus modestement, certes, mais espérant que ce « coup de projecteur » et ces nouvelles communications raviveront l’intérêt de la recherche, tant archéologique qu’érudite ou universitaire sur ce site exceptionnel. 
Quelques-uns des intervenants de 1995 – Martine Boit, Frédéric Boutoulle, Sylvie Faravel, Hervé Guiet, Jean-Claude Huguet, Jean-Luc Piat – seront présents en 2025, fidèles à l’entreprise historiographique lancée à Branne en 1987 et qui se matérialise tous les deux ans par ces colloques organisés par le CLEM et ses associations membres – cette année les Amis de l’Abbaye de La Sauve-Majeure, avec le soutien du Centre des Monuments Nationaux, de la Commune de La Sauve et de la Maison des vins de l’Entre-deux-Mers.